J'ai fait le point sur les polices de caractères que j'utilisais le plus couramment. J'engage chacun à faire ce travail autour de la planète typographique.
En fin d'article, une série de liens sur les ressources typographiques les plus utiles sur le web.
GILL SANS : Linéale humanistique contemporaine, en 1929 par Eric Gill (1882-1940) pour Monotype, le Gill Sans est une pure mais parfaitement naturelle linéale humanistique. Elle est basée sur le caractère dessiné en 1916 par Edward Johnston pour la signalisation du métro londonien.
Le caractère de Gill est plus classique dans ses proportions et son « g » minuscule avec sa boucle accentue encore ce côté linéale romaine. C’est un caractère très lisible qui peut être aussi bien utilisé pour du texte que pour du titrage.
KABEL : 1928, linéale par Rudolph Koch.
FUDONI Bold Remix : par Max Kisman en1991. Hybride entre Futura et Bodoni.
INDUSTRIA : Avec sa mise en page pour la revue anglaise The Face, Neville Brody marque ces années 80. Les caractères de titrages qu’il a créés pour cette revue sont d’inspiration constructiviste : les Insigna, Industria (Industria) (1980-90).
Industria™ was designed by British graphic design guru Neville Brody, originally for a magazine called The Face, and released as a font by Linotype GmbH in 1989. Industria is a condensed sans serif with abbreviated, essential forms. It has a systemized mechanical structure of straight strokes with rounded outer corners and rectangular counter spaces. The solid version is strong, cool, and reserved; the inline version gives a vibrating and artful contrast. The alternate font has a more flamboyant lowercase g and t. Four original Brody fonts are available from Linotype GmbH: Insignia, Industria Solid, Industria Inline and Arcadia.
DIDOT : Typique de l’Empire, substitue la typographie de l’empereur à celle des rois. Il répond aux exigences et aux canons d’une époque nouvelle, porteuse de réformes sociales et de conquêtes tant industrielles que culturelles. Mais l’apparition du Didot fut avant tout permise par les progrès de la technique de la gravure du poinçon typographique, alors utilisée depuis trois cent ans. La tâche fut confiée à Firmin Didot, chef de la fonderie de l’Imprimerie impériale et second fils du créateur du point typographique en usage actuellement. Se ralliant au système métrique institué par décret du 2 novembre 1801, Firmin Didot donna au point de ces nouveaux caractères la valeur de 0,25 mm. Sur ces bases, il grava, de 1812 à 1815, le Didot millimétrique, composé de 13 corps romains et italiques.
Aisément reconnaissable à la finesse de ses empattements, il fut utilisé à l’Imprimerie impériale pour l’impression des Cérémonies du Sacre de Napoléon ainsi que pour l’impression des grands textes de Racine, Boileau, La Fontaine, etc.
Le Didot, caractère adopté par les romantiques pour l’opposition marquée des différentes parties qui le composent, contribua à la propagation de la nouvelle littérature.
Par ailleurs, le XIXe siècle offrit de nouvelles possibilités d’expression à travers la publicité et l’affiche : l’exagération possible des contrastes du caractère Didot permit le passage d’une typographie uniquement liée au texte à une typographie d’avantage liée à la visibilité et au choc optique.
PLANTIN : Le musée Plantin-Moretus est une imprimerie et maison d’édition datant de la Renaissance et de l’époque baroque. Situé à Anvers – avec Paris et Venise, l’une des trois villes les plus importantes pour les débuts de l’imprimerie en Europe –, il est étroitement lié à l’histoire de l’invention et de la diffusion de la typographie. Son nom rend hommage au plus grand imprimeur-éditeur de la seconde moitié du XVIe siècle : Christophe Plantin (vers 1520-1589). Outre sa valeur architecturale exceptionnelle, le monument contient une importante collection d’objets témoignant de la vie et du travail dans l’imprimerie et maison d’édition la plus prolifique d’Europe à la fin du XVIe siècle. L’entreprise est restée en activité jusqu’en 1867. Le musée Plantin est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
GARAMOND : Caractère Renaissance classique (Old Style), créé sur la base des caractères dessinés par le graveur de caractères français du XVIe siècle Claude Garamond (né en 1540), le Garamond est un classique pour les compositeurs de livres depuis plus de quatre siècles. L’italique est basée sur des caractères de Robert Granjon, un contemporain de Garamond. Ce caractère a des racines qui remontent aux premiers imprimeurs italiens de la Renaissance voire plus loin : les capitales romaines pour les majuscules, les lettres carolines pour les minuscules.
SABON : Le Sabon tient son nom de Jacques Sabon, fondeur de caractères à Francfort qui acquit à la mort de Claude Garamond une partie de son fonds de commerce.
En 1592, la fonderie Egenolff-Berner dont fait partie Jacques Sabon édita un spécimen typographique qui inspira bien des graveurs de caractères qui se piquèrent de regraver le Garamond. Ce spécimen est d’autant plus important, qu’il consacra l’association du romain de Garamond avec l’italique que le graveur de caractères lyonnais, Robert Granjon, avait gravé du vivant de Garamond. Tant et si bien que les relectures s’inspirant de ce fameux spécimen, dotent le Garamond d’italiques qui ne sont pas en fait les italiques d’origine.
En 1960, un groupement d’imprimeurs allemands, constitua un comité afin de promouvoir la création d’un caractère conçu pour pouvoir être utilisé sans dégradation dans toutes les techniques de composition : Monotype, Linotype, fonderie traditionnelle et même photocomposition. Le caractère devait également s’inspirer du romain de Claude Garamond, mais en plus économique (avec une chasse et largeur de lettre inférieure).
Ce formidable défi fut confié au typographe allemand Jan Tschichold un des grands défenseurs de l’orthodoxie typographique après avoir été le père de la Nouvelle typographie. Ce dernier ne se contenta pas de copier le Garamond mais il normalisa ce dernier en lui enlevant les aspérités caractéristiques des caractères anciens (1964-1967). Pour l’italique, Tschichold s’inspira d’un caractère de Granjon présenté dans le spécimen Egenolff-Berner.
Cet impératif déterminé par la technique, donna ce Garamond légèrement étroitisé qui répondait au principe de Morison selon lequel un caractère réussi est celui dont le dessin passe inaperçu. Caractéristique original du caractère : le jambage inférieur « f » italique a été raccourci pour pouvoir être utilisé sur un système Linotype « f ». Le Sabon est presque toujours le bon choix lorsqu’il s’agit de créer un document d’aspect classique et élégant.
Caractère très lisible, le Sabon a été et est toujours très utilisé pour la composition de livres. Outre les qualités du Garamond, le Sabon a en effet le mérite de prendre moins de place puisque légèrement étroitisé et d’être moins historiquement connoté « Renaissance ».
CASLON : Caractère Renaissance de type Old Style, le premier caractère Caslon a été gravé en 1725 par William Caslon. Les caractères Caslon sont chaud et très lisibles. Ils ont une texture robuste, des formes solides. Les pleins du Caslon sont plus épais que la plupart des caractères Old Style traditionnels. Les empattements sont eux relativement fins. Ce caractère a été et reste très utilisé par les typographes anglo-saxons: « Dans le doute, prend du Caslon » dit le dicton.
VERDANA : Créé en 1996 par Mathew Carter & Tom Rickner, linéale humanistique optimisée pour l’affichage sur écran. Dans ses proportions, le Verdana resemble aux linéales humanistiques de type Frutiger. Mais il est bien plus que cela : un caractère réellement optimisé pour l’affichage sur écran.
Le Verdana présente en effet des caractéristiques qui rappellent ses origines électroniques. L’équilibre entre les lignes droites, les courbes et les diagonales a été méticuleusement testé et ajusté afin de permettre une parfaite lisibilité dans de petites tailles. Des caractères qui se ressemblaient (le « l » bas de casse et le « I » majuscule par exemple) ont été différenciés. Enfin sa lisibilité est renforcée par son grand œil et son interlettrage généreux.
OFFICINA : Dessiné par Erik Spiekermann. Le style de l’officina évoque celui des machines à écrire traditionnelles tout en étant indéniablement moderne.
« Alors que le FF Meta était très atypique à l’époque (1985) et a été de nombreuses fois imités depuis, l’Officina est mon grand classique. Il est fondé sur l’idée qu’un caractère pour la correspondance devait avoir certaines des qualités d’un caractère de machine à écrire sans les inconvénients des caractères dit « monospace ». »
Interview de A.S. sur planète typographie 2006
Erik Spiekermann (1947) est typographe et designer graphique. Il fonde MetaDesign avec deux associés. L’agence se spécialise dans les programmes de stylisation graphique pour les entreprises et les systèmes d’information, dont les nouveaux médias, en mettant l’accent sur le traitement typographique. En 1989, Spiekermann fonde FontShop International, qui donne naissance à la typothèque FontFont. L’un des caractères de Spiekermann, FF Meta, produit par la typothèque, connaîtra un succès retentissant tant en Europe qu’aux États-Unis. ITC Officina, un autre de ses caractères, s’impose actuellement sur les pages web, et FF Info, la dernière création de Spiekermann, a été choisi pour le système de navigation d’un grand aéroport européen.
STONE : Les graisses du Stone avait été commandé au dessinateur de caractères californien Sumner Stone .
Parallèlement aux expérimentations, Adobe, l’inventeur du PostScript et du tandem Illustrator-Photoshop, développe une série de caractères plus classiques. Sumner Stone, alors responsable du programme typographique chez Adobe, crée la famille des Stone (Stone) (1987) en trois variantes : Serif, Sans et Informal
ROTIS : De 1967 à 1972, Otl Aicher est mandaté par le comité d’organisation des Jeux olympiques pour la réalisation du programme de communication visuelle des Jeux de Munich, il conçoit les célèbres pictogrammes universellement utilisés depuis.
En 1984, il fonde à Rotis, ville dans l’Allgäu où il a emménagé (aujourd’hui un des quartiers de Leutkirch im Allgäu) le Rotis Institut für analoge Studien où il développe, en 1988, la fonte de caractères Rotis.
Le caractère de Gill est plus classique dans ses proportions et son « g » minuscule avec sa boucle accentue encore ce côté linéale romaine. C’est un caractère très lisible qui peut être aussi bien utilisé pour du texte que pour du titrage.
KABEL : 1928, linéale par Rudolph Koch.
FUDONI Bold Remix : par Max Kisman en1991. Hybride entre Futura et Bodoni.
INDUSTRIA : Avec sa mise en page pour la revue anglaise The Face, Neville Brody marque ces années 80. Les caractères de titrages qu’il a créés pour cette revue sont d’inspiration constructiviste : les Insigna, Industria (Industria) (1980-90).
Industria™ was designed by British graphic design guru Neville Brody, originally for a magazine called The Face, and released as a font by Linotype GmbH in 1989. Industria is a condensed sans serif with abbreviated, essential forms. It has a systemized mechanical structure of straight strokes with rounded outer corners and rectangular counter spaces. The solid version is strong, cool, and reserved; the inline version gives a vibrating and artful contrast. The alternate font has a more flamboyant lowercase g and t. Four original Brody fonts are available from Linotype GmbH: Insignia, Industria Solid, Industria Inline and Arcadia.
DIDOT : Typique de l’Empire, substitue la typographie de l’empereur à celle des rois. Il répond aux exigences et aux canons d’une époque nouvelle, porteuse de réformes sociales et de conquêtes tant industrielles que culturelles. Mais l’apparition du Didot fut avant tout permise par les progrès de la technique de la gravure du poinçon typographique, alors utilisée depuis trois cent ans. La tâche fut confiée à Firmin Didot, chef de la fonderie de l’Imprimerie impériale et second fils du créateur du point typographique en usage actuellement. Se ralliant au système métrique institué par décret du 2 novembre 1801, Firmin Didot donna au point de ces nouveaux caractères la valeur de 0,25 mm. Sur ces bases, il grava, de 1812 à 1815, le Didot millimétrique, composé de 13 corps romains et italiques.
Aisément reconnaissable à la finesse de ses empattements, il fut utilisé à l’Imprimerie impériale pour l’impression des Cérémonies du Sacre de Napoléon ainsi que pour l’impression des grands textes de Racine, Boileau, La Fontaine, etc.
Le Didot, caractère adopté par les romantiques pour l’opposition marquée des différentes parties qui le composent, contribua à la propagation de la nouvelle littérature.
Par ailleurs, le XIXe siècle offrit de nouvelles possibilités d’expression à travers la publicité et l’affiche : l’exagération possible des contrastes du caractère Didot permit le passage d’une typographie uniquement liée au texte à une typographie d’avantage liée à la visibilité et au choc optique.
PLANTIN : Le musée Plantin-Moretus est une imprimerie et maison d’édition datant de la Renaissance et de l’époque baroque. Situé à Anvers – avec Paris et Venise, l’une des trois villes les plus importantes pour les débuts de l’imprimerie en Europe –, il est étroitement lié à l’histoire de l’invention et de la diffusion de la typographie. Son nom rend hommage au plus grand imprimeur-éditeur de la seconde moitié du XVIe siècle : Christophe Plantin (vers 1520-1589). Outre sa valeur architecturale exceptionnelle, le monument contient une importante collection d’objets témoignant de la vie et du travail dans l’imprimerie et maison d’édition la plus prolifique d’Europe à la fin du XVIe siècle. L’entreprise est restée en activité jusqu’en 1867. Le musée Plantin est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
GARAMOND : Caractère Renaissance classique (Old Style), créé sur la base des caractères dessinés par le graveur de caractères français du XVIe siècle Claude Garamond (né en 1540), le Garamond est un classique pour les compositeurs de livres depuis plus de quatre siècles. L’italique est basée sur des caractères de Robert Granjon, un contemporain de Garamond. Ce caractère a des racines qui remontent aux premiers imprimeurs italiens de la Renaissance voire plus loin : les capitales romaines pour les majuscules, les lettres carolines pour les minuscules.
SABON : Le Sabon tient son nom de Jacques Sabon, fondeur de caractères à Francfort qui acquit à la mort de Claude Garamond une partie de son fonds de commerce.
En 1592, la fonderie Egenolff-Berner dont fait partie Jacques Sabon édita un spécimen typographique qui inspira bien des graveurs de caractères qui se piquèrent de regraver le Garamond. Ce spécimen est d’autant plus important, qu’il consacra l’association du romain de Garamond avec l’italique que le graveur de caractères lyonnais, Robert Granjon, avait gravé du vivant de Garamond. Tant et si bien que les relectures s’inspirant de ce fameux spécimen, dotent le Garamond d’italiques qui ne sont pas en fait les italiques d’origine.
En 1960, un groupement d’imprimeurs allemands, constitua un comité afin de promouvoir la création d’un caractère conçu pour pouvoir être utilisé sans dégradation dans toutes les techniques de composition : Monotype, Linotype, fonderie traditionnelle et même photocomposition. Le caractère devait également s’inspirer du romain de Claude Garamond, mais en plus économique (avec une chasse et largeur de lettre inférieure).
Ce formidable défi fut confié au typographe allemand Jan Tschichold un des grands défenseurs de l’orthodoxie typographique après avoir été le père de la Nouvelle typographie. Ce dernier ne se contenta pas de copier le Garamond mais il normalisa ce dernier en lui enlevant les aspérités caractéristiques des caractères anciens (1964-1967). Pour l’italique, Tschichold s’inspira d’un caractère de Granjon présenté dans le spécimen Egenolff-Berner.
Cet impératif déterminé par la technique, donna ce Garamond légèrement étroitisé qui répondait au principe de Morison selon lequel un caractère réussi est celui dont le dessin passe inaperçu. Caractéristique original du caractère : le jambage inférieur « f » italique a été raccourci pour pouvoir être utilisé sur un système Linotype « f ». Le Sabon est presque toujours le bon choix lorsqu’il s’agit de créer un document d’aspect classique et élégant.
Caractère très lisible, le Sabon a été et est toujours très utilisé pour la composition de livres. Outre les qualités du Garamond, le Sabon a en effet le mérite de prendre moins de place puisque légèrement étroitisé et d’être moins historiquement connoté « Renaissance ».
CASLON : Caractère Renaissance de type Old Style, le premier caractère Caslon a été gravé en 1725 par William Caslon. Les caractères Caslon sont chaud et très lisibles. Ils ont une texture robuste, des formes solides. Les pleins du Caslon sont plus épais que la plupart des caractères Old Style traditionnels. Les empattements sont eux relativement fins. Ce caractère a été et reste très utilisé par les typographes anglo-saxons: « Dans le doute, prend du Caslon » dit le dicton.
VERDANA : Créé en 1996 par Mathew Carter & Tom Rickner, linéale humanistique optimisée pour l’affichage sur écran. Dans ses proportions, le Verdana resemble aux linéales humanistiques de type Frutiger. Mais il est bien plus que cela : un caractère réellement optimisé pour l’affichage sur écran.
Le Verdana présente en effet des caractéristiques qui rappellent ses origines électroniques. L’équilibre entre les lignes droites, les courbes et les diagonales a été méticuleusement testé et ajusté afin de permettre une parfaite lisibilité dans de petites tailles. Des caractères qui se ressemblaient (le « l » bas de casse et le « I » majuscule par exemple) ont été différenciés. Enfin sa lisibilité est renforcée par son grand œil et son interlettrage généreux.
OFFICINA : Dessiné par Erik Spiekermann. Le style de l’officina évoque celui des machines à écrire traditionnelles tout en étant indéniablement moderne.
« Alors que le FF Meta était très atypique à l’époque (1985) et a été de nombreuses fois imités depuis, l’Officina est mon grand classique. Il est fondé sur l’idée qu’un caractère pour la correspondance devait avoir certaines des qualités d’un caractère de machine à écrire sans les inconvénients des caractères dit « monospace ». »
Interview de A.S. sur planète typographie 2006
Erik Spiekermann (1947) est typographe et designer graphique. Il fonde MetaDesign avec deux associés. L’agence se spécialise dans les programmes de stylisation graphique pour les entreprises et les systèmes d’information, dont les nouveaux médias, en mettant l’accent sur le traitement typographique. En 1989, Spiekermann fonde FontShop International, qui donne naissance à la typothèque FontFont. L’un des caractères de Spiekermann, FF Meta, produit par la typothèque, connaîtra un succès retentissant tant en Europe qu’aux États-Unis. ITC Officina, un autre de ses caractères, s’impose actuellement sur les pages web, et FF Info, la dernière création de Spiekermann, a été choisi pour le système de navigation d’un grand aéroport européen.
STONE : Les graisses du Stone avait été commandé au dessinateur de caractères californien Sumner Stone .
Parallèlement aux expérimentations, Adobe, l’inventeur du PostScript et du tandem Illustrator-Photoshop, développe une série de caractères plus classiques. Sumner Stone, alors responsable du programme typographique chez Adobe, crée la famille des Stone (Stone) (1987) en trois variantes : Serif, Sans et Informal
ROTIS : De 1967 à 1972, Otl Aicher est mandaté par le comité d’organisation des Jeux olympiques pour la réalisation du programme de communication visuelle des Jeux de Munich, il conçoit les célèbres pictogrammes universellement utilisés depuis.
En 1984, il fonde à Rotis, ville dans l’Allgäu où il a emménagé (aujourd’hui un des quartiers de Leutkirch im Allgäu) le Rotis Institut für analoge Studien où il développe, en 1988, la fonte de caractères Rotis.
Le rotis a été choisi pour le logotype de la ville de Montréal
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CSS : polices : quelle famille choisir ?
Ce site du département d'infographie du Collège Ahuntsic au Québec recèle quelques contenus passionnants. Notre blog CVinterne pourrait s'en inspirer.
Beaucoup, beaucoup d'informations et de commentaires contemporains sur ce blog contributif.
Lancé en janvier 2003, Le Typographe est dédiée à la publication — par une équipe de bénévoles — d’informations intéressantes liées à la scène typographique Française & Francophone par extension. Tout en restant indépendant, il a également pour vocation de promouvoir l’ATypI au niveau local.
Le formidable site d'Emigre, studio typo et design graphique qui emboite le pas de l'apparition des macintosh en 1984.
Emigre, Inc. is a digital type foundry, publisher and distributor of graphic design related software and printed materials based in Northern California.
Founded in 1984, coinciding with the birth of the Macintosh, Emigre was one of the first independent type foundries to establish itself centered on personal computer technology. Emigre holds exclusive license to over 300 original typeface designs created by a roster of contemporary designers. Emigre's full line of typefaces, ornaments and illustrations is available in Type 1 PostScript and TrueType for both the Macintosh and PC.
Site "de référence" de l'histoire de l'écriture, de l'imprimerie, des caractères, avec des dossiers complets.
Réalisé par Jean-Christophe Loubet del Bayle, Planète typographie est un portail consacré à l’art typographique. Sur le Net depuis 1999, sa vocation principale est de faire connaître au plus grand nombre ce qu’est la typographie et le travail des créateurs de caractères.
"Typographie & Civilisation" et "planète typographie" sont édités et réalisés par Jean-Christophe Loubet del Bayle par ailleurs créateur du site Planète typographie. Dans l'onglet "Quid" de typographie.org, l'histoire de la création de ces sites et de leur design.
Arts numériques à l'ERG (École de Recherche Graphique) à Bruxelles, Communication visuelle et Techniques infographiques à la HEAJ (Haute École Albert Jacquard) à Namur.
MultimédiaLab est un outil pédagogique dont l'objectif est d'offrir un point d'accès à Internet rassemblant des informations structurées et des liens de qualité, exploitables lors des cours ou à domicile. MultimédiaLab est réalisé par Marc Wathieu.
Créées en 1952 par Maximilien Vox, typographe, journaliste, éditeur, avec Robert Ranc, directeur de l'École Estienne, et Jean Garcia, typographe, les Rencontres de Lure ont accueilli Jean Giono, Ionesco, Henri Laborit, Georges Mathieu, Savignac, Marcel Jacno, Vasarely, Roger Druet, Massin, Paul Virilio, Hubert Nyssen, ainsi que presque tous les grands noms de la création typographique mondiale : Adrian Frutiger, Roger Excoffon, Hermann Zapf, Aldo Novarese, Ladislas Mandel, Summer Stone, David Carson, Jean-François Porchez, Pierre Di Sciullo, etc.
Chercheurs américains, étudiants du Québec, graphistes et typographes britanniques, belges suisses ou italiens viennent y présenter leurs travaux, s'informer, réflechir ensemble, devant un paysage magnifique.
À leur création, les Rencontres s'attachaient à promouvoir les arts graphiques, réussissant, dans un esprit de compagnonage, des typographes, des graphistes et des imprimeurs. Les révolutions successives de l'offset, de la photocomposition, de la télématique, le développement général des procédés de production et de reproduction électroniques les ont amenées à élargir le champ de leurs investigations.
Ce site du département d'infographie du Collège Ahuntsic au Québec recèle quelques contenus passionnants. Notre blog CVinterne pourrait s'en inspirer.
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Typographe.comBeaucoup, beaucoup d'informations et de commentaires contemporains sur ce blog contributif.
Lancé en janvier 2003, Le Typographe est dédiée à la publication — par une équipe de bénévoles — d’informations intéressantes liées à la scène typographique Française & Francophone par extension. Tout en restant indépendant, il a également pour vocation de promouvoir l’ATypI au niveau local.
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EmigreLe formidable site d'Emigre, studio typo et design graphique qui emboite le pas de l'apparition des macintosh en 1984.
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Founded in 1984, coinciding with the birth of the Macintosh, Emigre was one of the first independent type foundries to establish itself centered on personal computer technology. Emigre holds exclusive license to over 300 original typeface designs created by a roster of contemporary designers. Emigre's full line of typefaces, ornaments and illustrations is available in Type 1 PostScript and TrueType for both the Macintosh and PC.
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Typographie.orgSite "de référence" de l'histoire de l'écriture, de l'imprimerie, des caractères, avec des dossiers complets.
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Planète typographieRéalisé par Jean-Christophe Loubet del Bayle, Planète typographie est un portail consacré à l’art typographique. Sur le Net depuis 1999, sa vocation principale est de faire connaître au plus grand nombre ce qu’est la typographie et le travail des créateurs de caractères.
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MultimédiaLab est le site des cours donnés par Marc Wathieu :Arts numériques à l'ERG (École de Recherche Graphique) à Bruxelles, Communication visuelle et Techniques infographiques à la HEAJ (Haute École Albert Jacquard) à Namur.
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Les rencontres de LureCréées en 1952 par Maximilien Vox, typographe, journaliste, éditeur, avec Robert Ranc, directeur de l'École Estienne, et Jean Garcia, typographe, les Rencontres de Lure ont accueilli Jean Giono, Ionesco, Henri Laborit, Georges Mathieu, Savignac, Marcel Jacno, Vasarely, Roger Druet, Massin, Paul Virilio, Hubert Nyssen, ainsi que presque tous les grands noms de la création typographique mondiale : Adrian Frutiger, Roger Excoffon, Hermann Zapf, Aldo Novarese, Ladislas Mandel, Summer Stone, David Carson, Jean-François Porchez, Pierre Di Sciullo, etc.
Chercheurs américains, étudiants du Québec, graphistes et typographes britanniques, belges suisses ou italiens viennent y présenter leurs travaux, s'informer, réflechir ensemble, devant un paysage magnifique.
À leur création, les Rencontres s'attachaient à promouvoir les arts graphiques, réussissant, dans un esprit de compagnonage, des typographes, des graphistes et des imprimeurs. Les révolutions successives de l'offset, de la photocomposition, de la télématique, le développement général des procédés de production et de reproduction électroniques les ont amenées à élargir le champ de leurs investigations.
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Le site de Jean-François PORCHEZ, une mine de renseignements avisés.--------------------------
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