




Ibid.
Invariants repérables :
Moyens plastiques : formes pictographiques, formes répétitives des pingouins, Harmonie simple sur fond blanc, constituée de couleurs uniformes, d'un orange vif combiné, deux bleus, l'un vif, l'autre rabattu, associés à un noir. Présence d'un rose peu prégnant.
Choix typographique composé d'un dérivé de Mécane, importance des graisses : lien entre le jeu typographique et le jeu pictographique.
Moyens techniques : aplats de couleur ou de noir sur fond blanc, sans doute réalisés avec de la peinture


Omniprésence d'un fond bicolore, composé d'un semis d'un motif floral (rosette ?) all over, encadré par des lignes ondulantes disposés horizontalement. "Frontalité" de l'illustration.

On retrouve le fond, décrit précédemment, en arrière-plan.
Harmonie de camaïeux et dégradés de mauves rappelant le dégradé du fond bicolore.
Graphisme identique à celui de la 1ère de couverture, marqué par des formes cernées.

on retrouve l'harmonie colorée décrite précédemment, le graphisme en cernés, des motifs en semis sur les vêtements des personnages, rappelant ainsi le fond de la première de couverture.

Composition répétitive de personnages disposés frontalement, faisant un lien avec le fond bicolore, composé d'un semis d'un motif floral all over, décrit précédemment.

Le motif de fond change, devient plus petit, donne l'impression d'un jeu d'échelles, mais il s'agit toujours d'un semis et les couleurs du fond de la couverture refont leur apparition.
Le personnage et le graphisme ambiant font lien avec les pages précédentes.


Le fond comporte toujours des motifs répétitifs, mais qui se complexifient et s'opposent graphiquement à la simplicité des lignes constituant le personnage.
L'harmonie colorée permet de faire lien avec les pages précédentes.
Dans cet ouvrage, les invariants sont plus complexes à repérer car l'auteur joue tantôt sur la permanence de certains motifs, tantôt sur l'harmonie des couleurs. Les variations formelles ou colorées évoluant participent à la narration : ce principe d'évolution serait-il un invariant ?
Un style graphique qui rappelle celui de Marjane Satrapi, mais par l'analyse de l'ouvrage de Joëlle Jolivet, proposée ci-dessus, on comprend que l'auteur a su s'en inspirer mais aussi s'en détacher :







Même type de formes, même type de composition, même type de disposition en double-page, trois couleurs en aplats.

Des couleurs qui changent, d'une double-page à l'autre et une harmonie qui ne fonctionne que page à page...




Ibid.
Grâce à cette présentation successive, on peut constater que l'univers graphique de ces deux ouvrages est aussi celui de l'illustratrice elle-même.
Quand on fait une analyse, on se documente, non ?
RépondreSupprimerNon, ah ? Pardon, il me semblait. Joelle Jolivet travaille depuis un certain temps déjà dans l'illustration (c'est une dame, on ne donne pas la date), et a fait bon n ombre d'albums, elle n'a pas attendu Marjane Satrapi… Donc remettez les choses dans l'ordre SVP.