1 nov. 2010

"Ne pas plier" et "formes vives"

Par Marc Vayer

Deux associations de graphistes travaillent depuis quelques années pour mettre en forme graphiquement des textes, des images, des signes au service des mouvements protestataires.

NE PAS PLIER

Je lutte des classes... et j'aimerais que ça continue

Manifestation du 7 septembre 2010, photo de Pierre Trovel

Manifestation du 7 septembre 2010, photos de Pierre Trovel

En quelques heures, tout a disparu. Et a été dispersé dans la manif. Hier, dans les cortèges parisiens, alors que l’Huma publiait en dernière page l’image en grand format, une trentaine de militants réunis autour de l’association Ne pas plier ont distribué leur 34.000 autocollants « JE LUTTE DES CLASSES ». Dans la joie et la bonne humeur, l’image s’est littéralement arrachée. On sent que le message sonne juste dans les défilés. Un succès qui a un sens, qui donne une responsabilité à ceux qui entendent prolonger heureusement « Rêve générale » et articuler le je, le nous et la lutte des classes. L’association Ne pas plier lance aujourd’hui un appel aux organisations pour coproduire un nouveau tirage de l’image et élargir la diffusion à tout le territoire. Tous ceux qui voudraient y associer des moyens financiers et militants sont invités à contacter Isabel de Bary et Gérard Paris-Clavel à l’adresse email : nepasplier@wanadoo.fr

Manifestation du 7 septembre 2010, photo de Thomas Lemahieu
Les trois premières photos sont de Pierre Trovel; la dernière de Thomas Lemahieu.


FORMES VIVES

Contributions à la revue Vacarme (n°53)



Notre chère Sophie Wahnich nous a une nouvelle fois sollicité, cette fois pour intervenir dans les pages de Vacarme — publication «entre magazine et revue, art et politique, savants et militants» qu’on apprécie tout particulièrement. Au sein des pages «Lignes» de ce numéro d’automne, l’invitation nous était faite d’un commentaire, d’un regard sur le mouvement social auquel il nous arrive d’apporter notre modeste pierre.



On est ainsi parti d’objets de manifestation — comme nous avons déjà pu en produire ; mais cette fois, le déplacement de la rue à la page nous obligeait à penser différemment la contextualisation de notre travail.
Pour une «mise en scène» originale, notre idée a été de procéder par collage avec nos formes, nos mots, et des photographies recadrées ; nous nous sommes surpris à trouver ce dialogue particulièrement intriguant et fougueux.



Vous pouvez télécharger ces images en bonne définition :
Vacarme-FormesVives-1.jpg
Vacarme-FormesVives-2.jpg
Vacarme-FormesVives-3.jpg

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