13 déc. 2013

Degrés de communication

Lors de l'évaluation de la créativité réactive dédiée au "bridage des deux roues", j'ai eu l'occasion de parler avec certains de la notion de degrés en communication. En effet, ces thèmes sensibles peuvent être abordés de différentes manières et le premier degré souvent CHOC ou TRASH* n'est pas toujours le plus efficace.


Dans ce court métrage de 2013 intitulé IVRESSE, Guillaume Canet, en partenariat avec l’association Ferdinand et la fondation VINCI Autoroutes, nous fait la démonstration que l'image n'apporte pas toujours au discours lorsqu'il est question de parler de ce qui fait mal (portez une attention particulière à la qualité de ce qui se joue en OFF et à la dimension que cela dégage).


Dans cet autre spot Libre-ou-pas de 2013 pour l'INPES, l'agence DDB cherche à transmettre un message plus qu'à brusquer les adolescents. La facilité serait de faire peur (façon "image crade" sur paquet de cigarette) mais vous noterez qu'il est bien plus difficile d'éveiller la conscience.




Dans ces deux cas, le procédé reste le même à un détail près : on part d'un contexte plutôt idéalisé façon "Hélène et les garçons" pour le premier, tendance "Nutella" pour le second et progressivement, le vif du sujet nous rattrape. Guillaume Canet choisit la rupture apportée par l'écran noir, DDB joue sur les mots et renverse la situation (après vous avoir montré que "pensiez [revendiquiez] être libres", ils vous démontrent qu'au lieu de ça, il n'en est rien puisque cet affranchissement vous aura privé de toute liberté). 

*Technique dite "à l'anglo-saxonne" : vous irez voir cet exemple...douteux...La subtilité a encore de beaux jours en France ! C'est rassurant ! Alors retenez : ATTENTION AU 1ER DEGRÉ !

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