- mardi matin 30 septembre 2008 (visite du musée de l'imprimerie de Nantes)
- mardi matin 21 octobre 2008 (bilan visite, groupes de travail, recherche documentaire)
- mardi matin 2 décembre 2008
- mardi matin 13 janvier 2009
- mardi matin 24 février 2009
- mardi matin 24 mars 2009
- mardi matin 28 avril 2009
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Dans le cadre d'un projet sur deux années,— qui consiste à réaliser des films d'animation de quelques minutes sur le fonctionnement des 3 grands modes d'impression —, les BTS Communication Visuelle "print" du lycée Léonard de Vinci ont commencé à visiter le musée de l'imprimerie de Nantes, le mardi 30 septembre 2008.
Pascal, du musée de l'imprimerie, explique patiemment les principes de la typo.
Marie dessine L'Alien du coin
Laure, Chloë et Paul
Florent
Justine
Paul en toute décontraction
Maurice, du musée de l'imprimerie, explique la linotype, en la faisant fonctionner.
Jean-Marie et Maria
Christelle
Maurice, du musée de l'imprimerie, "paume" une plaque de cuivre pour la gravure.
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Lors de la visite au musée de l’imprimerie, les étudiant(e)s découvrent concrètement des procédés d’impression, des machines, des fonctionnements. C’est à partir des surprises et des découvertes issues de cette visite que nous allons établir un programme de recherche documentaire.
Les étonnements sont formulés, nous les commentons, nous déduisons la catégorisation des différents procédés d’impression, nous établissons des groupes de travail et de recherche documentaire.
Chloé raconte qu’elle découvre que la linotype n’est pas en fait une « grosse machine à écrire ».
Juliette dit qu’elle a mis en image du vocabulaire qui n’avait pas de réalité concrète auparavant. Nous commentons en parlant de la nécessité d’acquérir le vocabulaire spécifique des métiers de l’imprimerie.
Eloïse parle des machines d’imprimerie dont les mécanismes sont visibles au contraire des imprimantes laser qu’on utilise dans le cadre du studio. Nous extrapolons en parlant de la force humaine dont il fallait disposer et de la mécanisation.
Maria revient sur le vocabulaire et sa découverte de l’origine du terme « bas de casse ». Nous évoquons la nécessité nous pencher sur l’histoire de l’imprimerie et des correspondances avec les outils logiciels actuels.
Eloïse parle de sa surprise de la qualité d’impression obtenue avec des machines qui paraissent malgré tout rustiques. Nous évoquons la comparaison entre des impressions professionnelles et les impressions numériques obtenues sur des imprimantes de bureau.
Eloïse évoque également le terme de bois de bout, bois deux bouts ou bois debout ?
Juliette évoque le bruit assourdissant du fonctionnement de certaines machines. Nous évoquons les conditions de travail des imprimeries anciennes et contemporaines.
Marc VAYER montre des illustrations évoquant les différents procédés d’impressions.
Groupe RELIEF : Chloé, Eloïse, Justine, Anaïs, Amélie, Juliette
groupe CREUX : Timothé, Maria, Marion, Jean-Marie, Laure, Paul
groupe PLAT : Marie, Christelle, Sarah, Stéphanie, Florent
Puis, par binome, chacun va effectuer des recherches sur le web de sites, blogs et autres ressources au sujet des différents procédés d’impressions repérés précédemment.
Ces différentes adresses seront regroupées, hiérarchisées et commentées lors de la prochaine séance de travail.
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Trouvé dans ETAPES n°161 octobre 08 (spécial diplômes 2008) page 20/21
Sacha LEOPOLD
Les multiples de l'unique
né en 1996
école : ESAAB, Nevers
Enseignants : Thierry Chancogne, Pascal Trutin, Thierry Machuron
Diplôme : DSAA option graphisme
Sacha Léopold interroge le processus de production industrielle de l'image imprimée. Investissant les machines et rassemblent les ouvriers de l'imprimerie parisienne Nory, il organise pour eux, sur deux-demi-journées, un véritable workshop autour de l'affiche, afin de la détacher de son contexte sériel. Son projet "BAT" associe œuvres graphiques et expérimentations d'impreession, et transforme l'activité des conducteurs et des façonniers en une phse de création.
Sacha Léopold leur propose ainsi d'intervenir sur les plaques offset, en ajoutant les couleurs ponctuellement, tout en modifiant le rythme des machines. Calage et inclinaison des cylindres, repérage, intensité de l'encrage, nombre de couleurs, "sêches", mélanges de couleurs, pliage et massicotage sont autant de paramètres qui ont été expérimentés.
Les résultats correspondent aux répétitions et déclinaisons d'une même affiche dessinée par Sacha Léopold. Moiraghes et surimpressions, superpositions poussées jusqu'à l'impossibilité de lire, les affiches racontent plus leur constitution et l'activité de l'imprimeur que le motif qu'elles portent.
Aidé de Francis Nory — responsable de la seule imprimerie ayant accepté de se livrer à l'expérience —, Sacha Léopold s'interpose dans les étapes tayloristes du procédé offset, en livrant 2500 affiches uniques, chacune pourtant issue d'une même matrice.
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