29 nov. 2008

Studio 1er cours de typo, 14 Novembre

NOTRE PREMIER COUR DE TYPOGRAPHIE.

Le but étant de le montrer aux deux groupes (print et multi), puisque les deux sujets que nous avons à faire sont autour de la forme typographique.
On nous donne quelques informations qui seront à approfondir individuellement.
Ce n’est pas un historique typographique, mais il a fallu organiser une classification typographique pour mieux s’y retrouver dans toutes ces différentes typographies.
Et c’est Maximilien Vox, très célèbre typographe qui à imaginé cette classification, l’ATYPI (l’association typographique internationale).
Il fallait choisir un type de classification : forme ? histoire ?
Chaque période historique ayant générées des formes typographiques particulières. Mais se n’est pas une hiérarchisation, c’est pourquoi elle est présentée sur un cercle.
Voici quelques exemples : dans les classiques
• Humanes (Véronèse, Perpetua, Hadriano, Centaur….)
• Garaldes (Garamond, Vendomé, Casion, Beubo….)
• Réales (Times, Cochin, Baskerville……)
Dans les modernes :
• Didones
• Mécanes
• Linéales
Autres :
• Incises
• Scriptes
• Manuaires
Les noms que l’on retrouve dans les parenthèses sont les noms des polices de caractères, mais ce ne sont que des exemples car il en existe des tas d’autres…

Questionnement sur notre première impression :
Est-ce qu’on arrive à percevoir des différences entre les lettres ?
- Humanes et Garaldes : réponse de Maëvé : les empâtements diffèrent dans les lettres « A » et « E ».
- Garaldes et Réales : (c’est plus difficile) car ce sont deux classifications différentes.
- Réales et Didones : il y a une grandes différences, c’est une question de graisse, et on parlerais de pleins et de déliés si on était en calligraphie.
- Mécanes : empâtements rectangulaires, il n’y a presque pas de plein et de délié.
- Linéales : fait de bâton, sans empâtement, et il y a des différence de graisse dans les caractères.
- Incires : Comme si c’était graver.
- Scripte : On dirait de la calligraphie, comme si c’était fait avec une plume épaisse.
- Manuaires : C’est un fourre-tout.
Mais il y a des problèmes de classifications, car de nombreuses nouvelles typographies apparaissent aujourd’hui mettant en scène de nouveaux aspects, comme par exemples l’illisibilité, la typographie décorative…
Il existe donc des tas de police très différentes et cette classification ne prend pas en compte l’explosion typographique lié au ordinateur. Alors pour classer ces nouveaux caractères, il faut faire d’autres catégories.


Les différences de lettres les unes par rapport aux autres :
En superposant les lettres, on va s’apercevoir qu’il y a des différences précises.
On se rend compte qu’il y a une diversité invraisemblable.
Une typographie repose toujours sur une ligne de base : « A » capital et « a » bas de casses (ex : human). On peut qualifier ce caractère de bas de casse à un côté calligraphique.
On met une garalde par dessus, et on remarque que les deux lettres on le même corps de caractère mais qu’elles ont une différence de hauteur et de largeur.
La réale, quant à elle, apparaît construite, plus réfléchie, plus travaillée. M. Guillou suggère même qu’elle est plus élégante (c’est l’époque classique qui à amener à ça…)
La linéale est faite de pleins et de déliés pas du tout marqués, l’épaisseur est permanente et il n’y a pas d’empâtement.
Et la futura est la tentative d’une simplification maximum.

{On doit plus prendre de note dessinée plutôt que de toujours gratter…On n’a pas assez de reflex}




La classification Sambuca :
Dans le serveur, on peut accéder à un répertoire que l’on appelle SAMBUCA (fait par un prof de CV2).
On retrouve les Humanes, les Garaldes, les Réales, les Mécanes, les Didones,…mais aussi les polices avec les symboles et les inclassables.
Dans les catégories graphiques, il y a des sous catégories : les typographies contemporaines créées depuis les années 80 : Agressives, digitales, hybrides, science-fiction…
Tentative de classification typographique qui sont complètements différentes les unes des autres.
Les caractères se réunissent en famille, ex : Caslon, et il y a des familles très pauvrement développées et d’autres qui ont de grandes richesses.

Définition : petite capitale : capitale qui ont la hauteur d’un bas de casse.

Dans un ordinateur, avec les logiciels qu’on utilise (photoshop, illustrateur, in design…), on ne peut pas avoir tous les caractères et si la typographie que l’on veut utiliser n’est pas dans le système on ne peut pas faire ce que l’on veut ..
Et si on l’a il faut l’activer, la rendre utilisable par le système informatique temporairement.
Pour cela il faut utiliser le logiciel SUITCASE.(c’est le logiciel qui permet d’activer et de désactiver les polices .)
Il faut chercher dans le dock : Extensis Suitcase x1.
(dossier sambuca sur le serveur)
Ensuite il faut créer un nouvel ensemble, on lui donne un nom, puis on ajoute les polices qu’on veut dans sambuca.
Cliquer ensuite sur Ajouter pour chercher notre police.
Si on prend « Didone », on fait ouvrir et toutes les polices de la famille vont se mettre dans le dossier. ( Si on ne sait pas on choisit le caractère adobe)
On voit leur formes à droite, on peut vérifier ce que l’on veut. (et on peut changer la visualisation des exemples).
Ensuite, on clique sur l’ampoule jaune pour l’activer (si le signe à côté du dossier est jaune c’est qu’il est allumé, les typographies choisies sont donc activées)
Elles apparaissent ensuite dans tous les logiciels.
Par contre quand on en a plus besoin, quand on a fini notre boulot, il faut les désactiver. On clique sur le dossier et on le désactive.


Il faut se construire sa propre bibliothèque de typographies, avec celles que l’on utilise le plus souvent. C’est très important pour la suite.

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