Tout comme Pierre Loti collectionnait les momies de chat dans un véritable cabinet de curiosité dans sa maison de Rochefort, James Ensor possédait une "Sirène des îles Fidji" datant de la première moitié du XIXè siècle (réalisée en réalité en poisson séché, bois et tronc de singe).
Magasin de souvenirs, ou cabinet de curiosité ?
Ensor devant le magasin familial, rue de Flandres à Ostende, où l'on trouve un univers grouillant de cartes postales, coquillages, sirènes, maquettes de bateaux, chinoiseries et masques, etc.
James Ensor, L'entrée du Christ à Jérusalem, 1885. Pastel sur papiers marouflés sur toile.
On retrouve cette idée d'univers grouillant, d'accumulations, mis en scène par une un travail sur l'échelle et les contrastes, formant différents niveaux de lectures successives de l'image.
James Ensor, Les Bains à Ostende, 1891. Craie noire, crayon de couleur et huile sur panneau.
Témoignage grinçant du phénomène des bains de mer à la fin du XIXè siècle et langage anticipant celui de la bande dessinée.
James Ensor, Ibid., détail.
James Ensor, Ensor aux masques, 1899. Huile sur toile.
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