28 janv. 2011

Yann B. / Stage A en imprimerie / jeudi

Finalement, la flasheuse fonctionne encore. (mais pour combien de temps...?) Le problème vient en fait du système de miroirs (sur coussins d'air) qui dirige le laser à l'origine de la gravure du film transparent. Les miroirs se sont grippés (à cause du manque d'entretien) et leur mouvement n'était plus assuré, le film ne pouvait donc plus être révélé.

Du coup, le passage au CTP est pour bientôt, c'est officiel...
Mais le principal défaut du système CTP est de ne pas permettre de vérification, là ou le système de flashage permettait de superposer le film à une copie imprimée pour prévenir les erreurs et les décalages. Une question se pose alors : faut-il acquérir un traceur? En effet, au moment d'imprimer, les informations envoyées au CTP sont souvent modifiées involontairement et l'on peut facilement se retrouver avec une couleur ou une typographie non-voulue. Le fait de passer par un traceur permettrait d'assurer la conservation des données qui seront envoyées au CTP.

Client d'aujourd'hui :
Affiches pour un théâtre : format 30/40 plutôt que 40/60.
Il s'agit du format le plus courant, et c'est celui qui plaira le plus si ces affiches sont proposées à la vente. Le visuel proposé par le client est directement fait sur word... au rendez-vous, de magnifiques effets de dégradés et des polices plus que douteuses ; mais le client ne veut pas entendre parler de retouches ou de changements, et les infographistes, pour le coup, ne sont là que pour imprimer... Heureusement, beaucoup de clients sont ouverts à la discussion et réceptifs aux conseils que leur donnent Mickaël et Grégory.

IFACOM (école de commerce) : une demande originale : des invitations pour une remise de diplômes, en forme de … cravate. Gregory m'a expliqué que c'est déjà la deuxième année consécutive qu'ils réalisent ce projet car la forme de découpe est onéreuse : il s'agit de la rentabiliser. Il y a deux ans, l'IFACOM avait commandé des invitations en dépliant qui faisaient apparaître un décor (scène, public, etc). Certains clients se spécialisent ainsi dans les demandes « décalées ».



J'ai également entendu Julien, qui travaille à l'atelier, parler de « prise de pince » et cette expression m'a intrigué :

Il s'agit en fait d'une bande d'environ 1 cm située à l'endroit du document où la machine va le saisir. Il s'agit d'une partie où rien ne va être imprimé.

« Tout va mal à l'imprimerie Soulard », chapitre 2

Aujourd'hui, si la flasheuse est en « bon état », la connexion internet, elle, fonctionne de façon aléatoire. C'est extrêment gênant étant donné que la plupart des demandes des clients arrivent par internet. Même lorsque le client se déplace, il est en général nécessaire qu'il envoie des précisions ou des documents importants par mail. Un changement de fournisseur internet est donc également prévu...


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